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ARCHIVES GAUQUELIN B
BIRTH AND PLANETARY DATA GATHERED SINCE 1949
(Coordonnées natales et planétaires rassemblées depuis 1949)
by Michel et Françoise GAUQUELIN
© L.E.R.R.C.P. 1970-1984
© Patrice Guinard, CURA, 2001-2002 ; 2009 (5th Rev. Edition)

 

Introduction aux Documents Scientifiques (série B) par Françoise et Michel Gauquelin (Français)
Introduction to the Scientific Documents (Series B) by Françoise and Michel Gauquelin (English)
 

Series B. 24,940 Data: Hereditary Experiment (Expérience d'Hérédité)

5018 Birth Data (Paris) = series B, volume 1
4818 Birth Data (Paris) = series B, volume 2
3898 Birth Data (Seine) = series B, volume 3
3761 Birth Data (Seine) = series B, volume 4
3745 Birth Data (Seine) = series B, volume 5
3710 Birth Data (Seine) = series B, volume 6
 

Introduction aux Documents Scientifiques des Gauquelin (série B). EXPÉRIENCE D'HÉRÉDITÉ

Considérations générales

    La série de volumes que nous publions, sous l'égide du Laboratoire d'Etude des Relations entre les Phénomènes Cosmiques et Psychophysiologiques, fournit l'ensemble des coordonnées natales et planétaires que nous avons rassemblées depuis 1949. Le but de cette publication est double: tout d'abord, prouver l'existence des données sur lesquelles reposent les bilans statistiques publiés depuis 1955 dans nos ouvrages et articles; ensuite, fournir au chercheur tous les éléments pour contrôler nos expériences et poursuivre celles qui l'intéressent. En annexe de notre premier livre, la liste des données qui lui avaient servi de base était publiée [cf. Michel Gauquelin, L'influence des astres, étude critique et expérimentale, Paris, Le Dauphin, 1955]. Mais depuis 15 ans que ce travail est paru, le nombre des observations n'a pas cessé d'augmenter. La nécessité de fournir au chercheur scientifique l'ensemble de nos observations faites depuis 20 ans nous a paru se faire sentir.

    La publication se divise en deux séries de volumes. La première série a trait aux coordonnées natales de notabilités professionnelles et des positions planétaires et géomagnétiques correspondantes. La seconde série fournit les comparaisons entre coordonnées natales et cosmiques de parents et de leurs enfants. Nous voudrions rappeler rapidement comment et pourquoi se sont constitués les ensembles expérimentaux de ces deux séries.

Facteurs cosmiques et notabilités professionnelles : Commencée en 1949, une enquête sur des milliers de notabilités professionnelles a permis d'observer une relation statistique entre l'heure de la naissance dans la journée et certains facteurs de l'ambiance cosmique. On lira tous les détails sur la méthodologie de notre enquête, les résultats et l'interprétation statistique dans nos communications à des congrès scientifiques et dans plusieurs de nos publications.

    Résumons ici l'essentiel de nos observations. L'effet constaté est en relation avec le mouvement diurne des corps célestes: la position de la Lune et des trois planètes supérieures les plus proches de la Terre, Mars, Jupiter et Saturne, présentent à l'heure de la naissance des notabilités professionnelles, une distribution qui s'écarte de façon très significative de celle qu'on obtient en constituant des groupes d'individus quelconques examinés à titre de contre-épreuve. En particulier, les enfants destinés plus tard à se faire un nom dans une activité professionnelle donnée, ont tendance à naître lorsque l'un ou l'autre de ces astres vient de se lever ou de passer à sa culmination supérieure au cours de son mouvement diurne (et à moindre degré lorsque l'astre vient de se coucher ou de passer à sa culmination inférieure).

    Les groupes professionnels étudiés correspondent aux grandes catégories d'activités humaines (sciences, art, littérature, politique, guerre, sport, etc.). La corrélation statistique varie en fonction du groupe étudié et de la planète examinée. Pour un même groupe les résultats se répètent avec constance à travers les expériences, tentées d'abord en France, puis à l'étranger (Italie, Allemagne, Belgique, Hollande). Les conclusions de ce travail ont été soumises à de nombreux hommes de science. Il ne leur a pas été possible de découvrir à ce jour un artefact caché qui expliquerait les effets observés autrement que par l'intervention d'un facteur exogène. Ce sont les données de naissance et les positions planétaires correspondantes de ces groupes qui constituent la matière de notre première série de volumes: plus de 15.000 naissances, les plus signifiatives, seront publiées (Série A).

Effet planétaire et tempérament psychobiologique : Pour tenter de comprendre les anomalies statistiques observées, nous avons supposé, dès 1955, qu'elles seraient une expression de certaines dispositions caractérielles et tempéramentales des sujets étudiés. Une enquête approfondie, portant sur les biographies de plusieurs milliers de personnes faisant partie des groupes professionnels rassemblés précédemment, a été entrprise. On a constaté que, tout en étant insuffisants pour décrire le caractère dans sa totalité, les facteurs statistiques observés semblent refléter dans une certaine mesure une typologie des tempéraments. La description et la définition de ces types supposés font appel à la méthode des corrélations et à l'analyse factorielle. Elles sont actuellement à l'étude. Cette importante enquête biographique en cours justifie également la publication de nos données de naissance. En effet, on pourra dans l'avenir faire constante référence, en ce qui concerne les sujets dont nous étudions la biographie, à ces volumes donnant leurs dates de naissance et les dispositions planétaires correspondantes.

Hypothèse d'une sensibilité génétique aux facteurs cosmiques : selon les caractérologues modernes, il existe une base héréditaire aux prédispositions tempéramentales et caractérielles. Dès 1959 l'hypothèse a été faite que les effets statistiques observés pourraient être la conséquence d'une sensibilité spécifique, héréditaire, de l'organisme humain aux variations de facteurs exogènes au moment de la naissance. De tels niveaux variables de sensibilité aux facteurs exogènes ont été constatés aussi bien chez l'homme que chez les animaux. Sur le point de venir au monde, l'être humain manifesterait une sensibilité spécifique, selon le tempérament qu'il a hérité de ses parents. Tel ou tel facteur de l'ambiance tendrait à provoquer la naissance à une heure plutôt qu'à une autre. L'état des facteurs exogènes à la naissance serait alors une expression du tempérament héréditaire. Cette hypothèse a été testée grâce à la méthode statistique. On a cherché si, entre la naissance des parents et de leurs enfants des similitudes héréditaires apparaissaient pour la position diurne de la Lune et des planètes proches.

L'effet planétaire d'hérédité : Entre 1959 et 1965, une enquête statistique effectuée sur plusieurs dizaines de milliers d'accouchements a permis d'observer, conformément à notre hypothèse, une disposition héréditaire des enfants à venir au monde sous certaines conditions qui avaient présidé à la naissance de leurs parents. Les astres du système solaire les plus proches de la Terre ou les plus massifs, la Lune, Vénus, Mars, Jupiter et Saturne, occupent, au moment de la naissance des enfants, des positions analogues dans le ciel, à celles qu'elles occupaient à la naissance de leurs parents. En particulier, les enfants ont tendance à naître lorsque l'un ou l'autre de ces astres se lève ou culmine, si le même astre s'était trouvé dans les mêmes régions du ciel à la naissance de leurs parents, à un moindre degré si l'astre se couche ou passe au méridien inférieur. On a proposé d'appeler ce phénomène l'effet planétaire d'hérédité. On trouvera tous les détails sur la méthodologie et les résultats chiffrés de ces expériences dans plusieurs de nos publications. Signalons toutefois que l'effet ne peut être mis en évidence que si l'accouchement a eu lieu de façon naturelle. D'autre part, on observe que la corrélation statistique décroît en fonction de la distance des planètes à la terre. Très marquée avec la Lune, Vénus et Mars, elle est moins affirmée avec Jupiter et Saturne, et il est impossible de la mettre en évidence pour les planètes plus lointaines, Uranus, Neptune et Pluton. L'effet disparaît aussi complètement avec Mercure, la plus petite planète du système solaire. Cet effet de distance/masse semble marquer clairement l'intervention d'un phénomène physique.

    Ce sont les données de naissance correspondant au comparaisons planétaires entre parents et enfants qui constituent la matière de notre deuxième série de volumes (Série B) .

Activité solaire et effet planétaire : Ayant ramené les effets statistiques précédants à un problème de sensibilité génétique à des facteurs de l'ambiance, on a tenté d'établir une relation entre l'activité solaire et l'effet planétaire. L'une des mesures les plus fidèles du rôle de l'activité solaire journalière sur la Terre est l'estimation de l'agitation géomagnétique. Reprenant les données de naissance, on a comparé jour à jour l'effet planétaire d'hérédité avec l'agitation géomagnétique. Le résultat de ces observations a pu être communiqué à partir de 1966 [cf. Michel Gauquelin, L'hérédité planétaire, Paris, Denoël, 1966]. L'agitation  magnétique (mesurée par le caractère magnétique international Ci) paraît en forte relation avec l'effet planétaire d'hérédité. Cet effet augmente quand l'agitation géomagnétique augmente. En particulier, le nombre de similitudes héréditaires est deux fois plus élevé si l'enfant est né un jour perturbé (Ci supérieur ou égal à 1.0) que si l'enfant est né un jour calme (Ci inférieur à 1.0). La comparaison de l'effet planétaire, jour à jour également, avec le nombre relatif des taches solaires R, fait apparaître aussi une augmentation de l'effet lorsque R augmente. Mais cet accroissement est de plus faible amplitude qu'avec le Ci. Le rôle significatif joué par la valeur du caractère magnétique Ci nous a incité à publier celle-ci en regard de chacune de nos dates de naissance.

    Le fait que l'effet planétaire paraisse lié à l'activité géomagnétique incite à penser que la Lune et les planètes proches ou massives seraient succeptibles de provoquer dans le champ solaire un effet de pertubation. Cet effet serait d'autant plus vivement ressenti par l'enfant durant la crise de la naissance que les conséquences de l'activité solaire sur notre globe seraient fortes. La nature de ces perturbations éventuelles, et leur répercussion biologique spécifique, demeurent inconnues. Cependant de récentes observations, dues à l'astrophysique d'une part, et à la médecine obstétricale d'autre part, pourraient constituer les premiers jalons d'une future explication [cf. Michel Gauquelin, The Cosmic Clocks, Chicago, 1967].
 

Conclusions

    Les effets planétaires observés se présentent à notre avis comme un cas particulier dans l'étude des relations entre facteurs solaires et terrestres en biologie. Car ici l'hérédité et l'ambiance cosmique sont liées: Au moment de leur naissance, les individus de l'espèce humaine répondraient aux modifications de l'environnement cosmique selon une sensibilité propre, qu'ils auraient héritée de leurs parents. Chez l'homme, différents types de sensibilité à un même environnement cosmique paraissent exister. Ces types de sensibilité correspondraient plus tard, durant la vie, à des comportements biologiques et psychologiques définis. D'où les effets statistiques apparus sur les notabilités professionnelles. L'effet planétaire d'hérédité paraît se présenter comme une manifestation inattendue d'une certaine classification des types psychologiques. Nos enquêtes débouchent donc sur une typologie réactionnelle, d'origine héréditaire, aux facteurs cosmiques de l'ambiance.

Michel et Françoise Gauquelin
Paris, 1949-1969
 

Considérations techniques

    Notre but était avant tout de trouver une méthode d'une objectivité totale, c'est-à-dire garantie à tous les stades de la recherche, aussi bien dans la collecte des données de naissance, que dans l'établissement des calculs astronomiques correspondants. C'est la seule façon d'administrer la preuve que nos observations reposent sur une réalité scientifique. Ce n'est pas le lieu ici de décrire en détail cette méthodologie. On la trouvera dans les ouvrages cités en référence [cf. Michel et Françoise Gauquelin, Méthodes pour étudier la répartition des astres dans le mouvement diurne, Paris, 1957]. Nous donnerons simplement ici quelques indications de méthode, afin que le lecteur puisse savoir à quoi se rapportent les données publiées dans ce volume.

Renseignements de l'Etat Civil : Puisque les effets statistiques observés varient en fonction du mouvement diurne des planètes, l'heure de la naissance nous était nécessaire. Elle est officiellement enregistrée à l'Etat Civil sur les actes de naissance. Pour pouvoir utiliser les registres de l'Etat Civil deux difficultés durent être vaincues.

    La première difficulté est l'accès aux registres de naissance d'une commune pour copier une liste de données d'une assez longue période de temps. La consultation des registres d'Etat Civil est interdite au public, pour des raisons bien justifiées de discrétion. Notre effort a donc porté d'abord sur l'obtention d'autorisations spéciales à ce sujet. Ces demandes d'autorisation ont subi des fortunes diverses, qui expliquent en grande partie les origines locales de nos documents.

    Cette première difficulté résolue, une autre s'est présentée. Quand on consulte un registre de naissance, on y trouve tous les renseignements utiles concernant les enfants. Mais les parents restent un problème. Jusqu'au 1er janvier 1923, les actes de naissance de la région parisienne indiquent bien le nom et l'âge des parents, mais ne fournissaient ni leur date de naissance, ni leur lieu d'origine. Heureusement, après cette date, les législateurs ont eu la bonne idée de faire préciser, dans l'acte de naissance de l'enfant, le lieu et la date de naissance de ses parents. Il ne restait plus alors qu'à demander l'heure de naissance des parents à la mairie de la commune où ils étaient nés. C'est pourquoi la plupart de nos enquêtes débutent à la date du 1er janvier 1923.

Enquête initiale à Paris : Notre premier relevé a été effectué dans les registres d'une importante mairie parisienne (12° arrondissement). A partir du 1er janvier 1923, nous avons noté les 3600 premières naissances d'enfants dont l'un ou l'autre des parents était né dans ce même arrondissement. De cette façon, nous pouvions trouver sur place les registres indiquant l'heure de naissance du père ou de la mère, ce qui économisait temps et argent.

    Nous y avons ajouté ensuite un deuxième groupe de couples parent-enfant, en reprenant les registres à partir du 1er janvier 1923. Cette fois, nous avons relevé les 1200 premières naissances d'enfants dont le père et la mère étaient nés en province. Puis nous avons écrit aux communes de naissance des parents, pour obtenir la date et l'heure à laquelle ils étaient nés. Nous espérions, de la sorte, réunir un nouvel ensemble de 2400 couples parent-enfant. Mais nous n'avons obtenu les renseignements demandés que dans 2303 cas, au lieu de 2400, pour diverses raisons : parfois le document d'état civil était incomplet (en général omission de l'heure de naissance), ou la personne demandée inconnue dans la commune de naissance indiquée dans le registre parisien; il y a eu des refus de renseignements purs et simples, heureusement très rares. Enfin, faute de moyens, nous n'avons pu ajouter à nos documents ceux pour lesquels la mairie exigeait le prix d'un acte légalisé; nous nous sommes contentés des renseignements fournis pour le prix d'un timbre pour la réponse, qui étaient heureusement la majorité. Dans tous les cas limitant la quantité des documents rassemblés, nous pouvons en fournir la justification. Toutes les réponses reçues de l'Etat Civil sont conservées selon l'ordre alphabétique des mairies dans nos archives. Le degré de confiance que l'on peut accorder aux renseignements de l'Etat Civil a fait l'objet d'une étude spéciale. Ce degré de confiance a été reconnu comme suffisant pour permettre la mise en évidence des effets observés.

    Au total, c'est finalement sur 5903 comparaisons entre un parent et son enfant qu'a porté l'enquête dans un arrondissement parisien. Leur publication occupe les premiers volumes de la présente série.

Enquête dans les localités de la région parisienne : Pour confirmer les résultats de la première enquête, nous avons consulté également les états civils de certaines localités de la banlieue parisienne. Nous avons ainsi travaillé successivement sur les registres de naissance de Nogent-sur-Marne, Créteil, Joinville-le-Pont, Vincennes et Montrouge.

    A Créteil, Joinville, Vincennes et Montrouge, nous avons noté tous les enfants nés entre le 1er janvier 1923 et le 31 décembre 1945 dont les parents étaient nés dans la même localité (père ou mère). Nous avons décidé de ne pas relever de naissances postérieures à 1945, car à partir de cette date les accouchements sont très souvent provoqués par les médecins à des heures qui ne sont pas les heures naturelles de naissance.

    Nous avons élargi considérablement notre enquête grâce à l'état civil de la ville de Créteil. Cette ville posséde, depuis fin 1937, un hôpital intercommunal doté d'une importante maternité, ce qui a beaucoup augmenté le nombre des enfants naissant dans cette commune. La maternité centralise, en effet, tous les accouchements des personnes vivant dans les communes avoisinantes. Nous avons donc décidé de relever, de 1923 à 1945, toutes les naissances des enfants inscrits à l'état civil de Créteil, et de rechercher la date et l'heure de naissance de leurs parents, qu'ils soient nés à Créteil ou ailleurs.

    Dans le but d'agrandir encore le champ de nos observations, nous avons décidé également de remonter avant 1923, afin de posséder un groupe dont les heures de naissance soient plus souvent naturelles. Ce travail a été possible à Créteil, Joinville et Nogent-sur-Marne, en procédant de la façon suivante : avant 1923, les actes fournissaient l'âge et le nom des parents sans la date ni le lieu de leur naissance ; mais grâce à la stabilité de la population dans ces localités, il y a quelque cinquante ans, un assez grand nombre de parents étaient nés dans la même commune que leur enfant. Considérant le nom et l'âge de chaque parent, nous avons donc recherché dans les registres antérieurs de la commune s'il s'y trouvait enregistré. Ce travail était long, mais il nous a permis de trouver l'acte de naissance des parents dans un dixième des cas environ. De sorte que nous avons pu réunir 2220 comparaisons parent-enfant supplémentaires. Nous n'avons d'ailleurs pas recherché les naissances des parents avant le 1er janvier 1850, car les actes antérieurs à cette date indiquaient des heures de naissance trop souvent fausses ou imprécises pour un travail de comparaisons. A Nogent-sur-Marne, ce travail a pu être fait de 1850 à 1900 seulement, car les registres postérieurs ne nous ont pas été communiqués.

    Les recherches dans les localités de la région parisienne, de 1850 à 1945, ont permis de rassembler en tout 10134 comparaisons parent-enfant. Leur publication occupe les derniers volumes de la présente série.

Ensemble de l'enquête sur l'hérédité : Paris et localités de la région parisienne additionnés, la recherche d'hérédité porte au total sur 16037 comparaisons entre un des parents (le père ou la mère) et son enfant. Sur ces 16037 comparaisons, on en compte 3487 où la date de naissance de l'enfant peut être comparée successivement à la date de naissance de son père et de sa mère (en tout 6974 couples de comparaison), et 9063 où la date de naissance de l'enfant ne peut pas être comparée aux dates des deux parents, mais seulement à celle du père ou de la mère, le second parent ayant fourni des renseignements d'état civil incomplets.

    Les données comprennent 3837 comparaisons entre le père et le fils, 3471 comparaisons entre le père et la fille, 4433 comparaisons entre la mère et le fils, 4296 comparaisons entre la mère et la fille. Chacune des 16037 comparaisons a porté successivement sur les dix astres du système solaire : Soleil, Lune, Mercure, Vénus, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune et Pluton.

    La présentation adoptée dans cette publication permet également de considérer les comparaisons des frères et soeurs entre eux. Le traitement statistique ainsi que les résultats des comparaisons entre frères et soeurs ont été publiés. Le nombre de comparaisons dépasse 6000 pour chaque planète.

Données astronomiques : Le calcul des éléments astronomiques correspondants aux naissances rassemblées a été effectué au moyen des annuaires astronomiques classiques en France : "Annuaire du Bureau des Longitudes", "Annuaire de Flammarion", "Connaissance des Temps". Les données publiées dans ces volumes correspondent à des positions, par rapport à l'horizon et au méridien du lieu, de la Lune, Vénus, Mars, Jupiter et Saturne en secteur, en fonction de chaque date, heure et lieu de naissance considéré.

Définition d'un secteur : Dans son mouvement diurne, au point où le parallèle à l'équateur céleste décrit par un astre coupe l'horizon, l'astre se lève et se couche. Ces deux points divisent le parallèle en un arc diurne et un arc nocturne. L'analyse statistique, sur un grand nombre de naissances, des positions des astres observés nécessite une division du parallèle décrit par chaque astre en un certain nombre de secteurs. Nous avons adopté, comme division de base du parallèle décrit par l'astre, la division en 36 secteurs. Cette division de base a permis des groupements en 18 et en 12 secteurs, qui sont ceux utilisés couramment dans les bilans statistiques publiés dans nos ouvrages. Ces secteurs sont numérotés de 1 à 36, dans le sens du mouvement diurne, le début du premier secteur se confondant avec le lever de l'astre. L'arc diurne, comme l'arc nocturne, sont chacun divisés en 18 secteurs.

    Soit par exemple la planète Mars le 15 décembre 1921, considérée à Paris. On lit dans les annuaires astronomiques que, ce jour-là, la planète se lève à 2h.27 et se couche à 13h.22. Elle reste donc 655 minutes au-dessus de l'horizon, et (655/18) 36 minutes environ dans chacun des secteurs diurnes ; elle reste (785/18) 44 minutes environ dans chacun des secteurs nocturnes.

Place d'un astre en secteur : Par définition, Mars est donc en secteur 1 dans les 36 minutes qui suivent son lever, soit de 2h.27 à 3h.03, en secteur 2 dans les 36 minutes suivantes, et ainsi de suite, jusqu'à son coucher. Il sera en secteur 19 dans les 44 minutes qui suivent le coucher, soit de 13h.22 à 14h.06, en secteur 20 dans les 43 minutes suivantes, etc.

    Si donc un individu naît le 15 décembre 1921, à Paris,
- à 3 heures du matin, on dira qu'il est né avec Mars en secteur 1,
- à 14 heures, on dira qu'il est né avec Mars en secteur 19.

Tables de secteurs : Sans modifier cette définition des secteurs, ni la place des astres à l'intérieur de ces secteurs, on a employé en pratique un procédé standardisé, permettant de se servir d'une seule table pour les dix astres du système solaire. Nous ne reviendrons pas ici sur le principe qui a présidé à l'établissement de ces tables. Il a été longuement détaillé dans notre ouvrage de Méthodes, ainsi que dans d'autres publications. Nos tables ont également été publiées.
Par ailleurs, à deux reprises on a pu démontrer que ce procédé standardisé ne modifiait pas la conclusion statistique que l'on pouvait tirer des résultats.

L'agitation géomagnétique : La valeur mesurant l'agitation géomagnétique journalière est Ci, le caractère magnétique international publié par J. Bartels à partir du 1er janvier 1884. On la trouvera indiquée pour toutes les naissances postérieures à cette date.

Traitement des données : Pour l'exploitation statistique des résultats, il est nécessaire de comparer les positions en secteurs des planètes pour les parents et les enfants, en tenant compte des définitions précises publiées antérieurement, qui nous ont conduit à formuler l'hypothèse d'hérédité. Les valeurs du caractère magnétique Ci ont été analysées en tenant compte des mêmes hypothèses. Le dernier volume de la collection donnera les résultats chiffrés obtenus en comparant les fréquences observées d'après les données publiées ici avec les fréquences théoriques calculées.

Vérification des calculs : Nous avons apporté tous nos soins aux opérations de calcul. Chaque définition des positions en secteur d'un astre en fonction des coordonnées natales a été répétée deux fois par nous-mêmes. Cependant pour éviter qu'il ne reste des erreurs, nous avons, en vue de la présente publication, demandé à un autre spécialiste de bien vouloir refaire de son côté tous les calculs. M. Jacques Reverchon, auteur de tables de positions planétaires appréciées, parfaitement au courant de toutes les difficultés que soulève l'établissement de calculs astronomiques précis, a bien voulu se livrer à ce travail important. Qu'il en soit vivement remercié ici. La confrontation de ses calculs avec les nôtres a permis, nous l'espérons, de publier ici des données parfaitement conformes à la réalité astronomique.
 

Présentation des données

    Dans nos archives, chaque couple parent-enfant à comparer possède une fiche comprenant tous les renseignements d'état-civil et les coordonnées astronomiques nécessaires à l'exploitation statistique. De ces fiches, nous avons sélectionné pour la présente publication les données les plus significatives suivantes. [Nos fiches comportent également : la position en secteur du Soleil, de Mercure, Uranus, Neptune et Pluton; le nombre relatif (R) des taches solaires au jour de naissance des parents et des enfants; la distance en unités astronomiques de Vénus et de Mars à la Terre; l'écart angulaire entre Vénus et le Soleil, Mars et le Soleil, vu de la Terre. Ces données supplémentaires pourraient être publiées ultérieurement.] Chaque naissance occupe une ligne sur laquelle on lit, de gauche à droite :

- le numéro d'ordre de la naissance. Les familles sont classées par ordre chronologique du père (ou de la mère si le père n'a pas pu être pris en considération). Vient ensuite la mère, s'il y a lieu, puis les enfants par ordre de la naissance.
Noms et prénoms ne sont pas publiés, car la loi interdit de divulguer des renseignements d'état-civil concernant la filiation, et ces renseignements ne sont pas nécessaires dans la présente enquête.

- le sexe, en lettres majuscules pour les parents (F pour la mère, M pour le père), en lettres minuscules pour les enfants (f pour la fille, m pour le garçon).
[Dans cette édition : M pour Mère, F pour Père (Father), D pour Fille (Daughter), S pour Fils (Son).]

- la date, l'heure et le lieu de la naissance.

- le secteur de mouvement diurne occupé au moment de la naissance par la Lune, Vénus, Mars, Jupiter et Saturne. Le numéro de secteur (de 1 à 36) figure dans les colonnes marquées respectivement par les initiales des 5 astres considérés: L, V, M, J, S.

- la valeur de Ci, le caractère magnétique international au jour de la naissance (si elle a eu lieu après 1884, Ci n'étant pas enregistré avant cette date).

Enquête à Paris : Toutes les fois que le lieu de la naissance est Paris (12° arrondissement) il n'est pas mentionné dans notre liste. Il est remplacé, pour les enfants, par une autre donnée intéressante, abrégée en h, d et m : "h" indique les naissances ayant eu lieu à la maternité de l'hôpital Saint Antoine situé dans le 12° arrondissement de Paris ; "d" indique les naissances ayant eu lieu au domicile des parents ; "m" indique les naissances ayant eu lieu dans une maternité privée. La distribution nycthémérale des naissances différe dans ces trois sortes de lieux de naissance en raison de politiques d'accouchement différentes. Nous avons montré que l'effet d'hérédité variait en fonction de ces différentes habitudes obstétricales, qui influencent le moment de la naissance.

Enquête en dehors de Paris : Lorsque la naissance s'est produite dans l'une des cinq communes de la Seine dont nous avons pu consulter les archives, seules les deux premières lettres du nom de la ville en question sont indiquées : Cr pour Créteil, Jo pour Joinville-le-Pont, Mo pour Montrouge, No pour Nogent-sur-Marne, Vi pour Vincennes. Le nom des autres localités, réparties dans toute la France, auxquelles nous avons écrit pour compléter nos données de naissance, est indiqué in extenso.

Heures d'été : L'heure d'été a été appliquée en France à partir de juin 1916 ; quelques-uns parmi les parents assemblés sont nés après cette date (jusqu'en 1927). Nos calculs tiennent compte de ce décalage horaire pour Paris, la région parisienne (Seine, Seine-et-Oise, Seine-et-Marne) et tous les chefs lieux de départements. Mais une enquête effectuée en 1960 auprès de particuliers a montré qu'à cette époque dans les petites localités l'heure de naissance déclarée à la mairie était généralement l'heure solaire (c'est-à-dire l'heure T.U. en général) et non l'heure légale. C'est pourquoi nous n'avons pas appliqué l'heure d'été en dehors des grandes villes. Les naissances concernées par cette restriction sont peu nombreuses (moins de 5% de l'ensemble des parents).

NOTES :

INDICATIONS BIBLIOGRAPHIQUES

1. BROWN F.A (1962) : Biological Clocks, American Institute of Biological Sciences, Boston.
2. CAPEL-BOUTE C. (1967) : Relazioni del XIV° Convegno della Salute, 27-28 Maggio 1967, Ferrare, Artioli.
3. C.I.R.E.F.A (1967) : Colloque de février 1967, Université de Bruxelles (publication privée).
4. Comité Belge pour l'Investigation Scientifique des Phénomènes réputés Paranormaux (enquête en cours depuis 1967)
5. FOETAL AUTONOMY, A Ciba Foundation Symposium, J. et A. Churchill Ltd London 1969.
6. GAUQUELIN F. (1959) : Population, 14 (4) : 683-702.
7. GAUQUELIN F. (1968) : II° Symposium International sur les Relations entre Phénomènes Solaires et Terrestres en Chimie Physique et dans les Sciences de la Vie, 1-7 Sept. 1968, Université de Bruxelles.
8. GAUQUELIN M. (1955) : L'Influence des astres, étude critique et expérimentale, Le Dauphin, Paris.
9. GAUQUELIN M. (1957) : Zeitschrift für Parapsychologie und Grenzgebiete der Psychologie, 1 (2/3): 102-123.
10. GAUQUELIN M. (1959) : Zeitschrift für Parapsychologie und Grenzgebiete der Psychologie, 3 (1): 10-29.
11. GAUQUELIN M. (1960) : Les Hommes et les Astres, Préface du Dr. H. Bender, Professeur de Psychologie à l'Université de Fribourg-en-Brisgau (Allemagne), Denoël, Paris.
12. GAUQUELIN M. (1961/62) : Zeitschrift für Parapsychologie und Grenzgebiete der Psychologie, 5 (2/3): 168-193.
13. GAUQUELIN M. (1966) : L'Hérédité Planétaire, Préface du Professeur G. Piccardi, Directeur de l'Institut de Chimie Physique de l'Université de Florence (Italie), Denoël, Paris.
14. GAUQUELIN M. (1967) : The Cosmic Clocks, Préface du Dr. Frank A. Brown, Morrisson Professor of Biology,   Northwestern University. Henry Regnery C°, Chicago, U.S.A.
15. GAUQUELIN M. (1968) : II° Symposium International sur les Relations entre Phénomènes Solaires et Terrestres en Chimie Physique et dans les Sciences de la Vie, 1-7 Sept. 1968, Université de Bruxelles.
16. GAUQUELIN M. (1970) : La Caractérologie, P.U.F., N°11.
17. GAUQUELIN M. (1970) : Zeitschrift für Parapsychologie und Grenzgebiete der Psychologie, 13 (à paraître).
18. GAUQUELIN M.et F. (1957) : Méthodes pour étudier la répartition des astres dans le mouvement diurne, Préface de Jean Porte, Administrateur à l'I.N.S.E.E., Paris.
19. GAUQUELIN M.et F. (1966) : Proceedings of the Fourth International Biometeorological Congress, International Journal of Biometeorology, 11 (suppl. 1967): 341.
20. GAUQUELIN M.et F. (1967) : Relazioni del XIV° Convegno della Salute, 27-28 Maggio 1967, Ferrare, p.69-80, Artioli (Modena, Italia).
21. GAUQUELIN M.et F. (1967) : Ninth International Conference Wiesbaden, Society for Biological Rhythm, April 6-8.
22. GAUQUELIN M.et F. (1968) : Relazioni del XV° Convegno della Salute, 25-26 Maggio 1968, Ferrare, p.179-87, Artioli (Modena, Italia).
23. GAUQUELIN M.et F. (1969) : Proceedings of the Fifth International Biometeorological Congress, International Journal of Biometeorology, 13 (suppl.): 145.
24. GAUQUELIN M.et F. (1969) : Relazioni del XVI° Convegno della Salute, 24-25 Maggio 1969, Ferrare, Artioli.
25. PICCARDI G. (1963) : The Chemical Basis of Medical Climatology, Ch. Thomas, Springfield (Illinois), U.S.A
26. TROMP S.W. (1968) : Reports Biometeorological Research Center, N°10.

[Note P.G.: Je remercie Celia Albéric pour la copie du texte.]
 
 

Introduction to the Gauquelin's Scientific Documents (Series B). HEREDITARY EXPERIMENT

General Considerations

    The present publication was undertaken with the support of the Laboratoire d'Etude des Relations entre Phénomènes Cosmiques et Psychophysiologiques (Laboratory for the Study of Relationships between Cosmic and Psychophysiological Phenomena). These volumes include the thousands of birth and planetary data that we have gathered since 1949. The aim of the publication is, first to show the reality of the data on which we have based our statistical conclusions, published in different books and papers since 1955, and secondly to offer to other researchers the possibility of verifying our experiments and attempting other worthwhile experiments. In our first book [cf. Michel Gauquelin, L'influence des astres, étude critique et expérimentale, Paris, Le Dauphin, 1955] all data were listed in an appendix. But this work was published fifteen years ago, and since then the number of our observations has grown rapidly. Therefore it gets increasingly important to supply all the data gathered in the last twenty years.

    The publication is divided in two series. The first one gives the birth, planetary and geomagnetic data for successful professionals; the second one gives the same data for parents and their children. Let us briefly describe how and why these experimental data were gathered.

Exogenous factors and professional vocations : An investigation initiated in 1949 on several thousands of successful professionals led us to observe a statistically very significant relationship between the daily birth hours and certain factors of the cosmic environment. Our methodology is detailed elsewhere, and also our statistical results and conclusion. Let us summarize here the main steps in our work.

    The observed effect appeared to be related to the diurnal movement of celestial bodies of the solar system: the Moon, Mars, Jupiter and Saturn. At the moment of birth of successful professionals, planetary positions are distributed in a way which differs significantly from the patterns obtained with control groups of ordinary persons. In particular, the individuals who later become renowned in a professional activity tend to be born shortly after one of these bodies rises or culminates during its diurnal movement.

    The professional activities studied correspond to large categories of human interests (science, art, litterature, politics, army, sport, and so on). The statistical correlation varies according to the different groups and planets. But for a single group, the results were the same in all attempted experiments, first in France, then in four other European countries: Italy, Germany, Belgium, Holland. These observations were submitted to numerous men of science. Till now they have not been able to find an artefact which would explain the observed effects other than by the intervention of an exogenous cosmic factor.

    The birth and astronomical data of professional groups showing planetary correlation, i.e. more than 15.000 births, form the first series of volumes of this publication (Series A).

Planetary effect and psychophysiological temperament : In order to better understand our first results, after 1955 we formed the hypothesis that the statistical factors put into evidence would be the expression of some characterological and temperamental patterns of the personalities studied. We undertook an extensive study of thousands of biographies of the professionals already gathered. It let to the observation that - although insufficient to describe the character as a whole - our effect seemed to reflect in a certain way a typology of the temperaments.

    The analysis, description and definition of the types, which emerged out of our material, are based upon the methods of correlations and factorial analysis, and are still under study. This extensive research justifies the publications of all our birth data, as an objective reference.

A genetic sensitivity to exogenous factors : From modern psychology we know that there is a hereditary basis for characterial and temperamental dispositions. Since 1959 we have supposed that the observed effect could be the consequence of a specific hereditary sensitivity of the human organism to the fluctuations of planetary factors at the moment of birth. Such different levels of sensitivity to cosmic factors are as common in human beings as in animals. At the moment of birth, a temperamental sensitivity would reveal itself according to the inherited temperament: an environmental factor would provoke the birth at a given hour rather than at another one. This action of cosmic factors at the moment of birth would reflect the inherited temperament.

    This hypothesis had to be tested. Using statistical methods, one had to look for hereditary similarities, in the diurnal positions of the moon and the nearest planets, between the hours of birth of parents and children.

The planetary effect of heredity : A statistical study made from 1959 to 1965 on more than thirty thousand deliveries has shown, in accordance with this hypothesis, that there is a hereditary tendency for children to be born under the same cosmic conditions that prevailed at the birth of their parents. This is a feature of the 24-hour revolution period of the Earth, and involves the closest or heaviest bodies of the solar system, i.e. the Moon, Venus, Mars, Jupiter and Saturn; at the moment of birth of the children, these lie in the same diurnal position that they occupied at the moment of birth of the parents. In particular, there is a tendency for children to be born after the rise or culmination of one of the celestial bodies, if the same circumstance held for the birth of one of the parents. This phenomenon was called "the planetary effect of heredity". All details about the methodology and numerical data of these experiments were published several times. Let us point out only that the effect does not appear if the delivery was not natural; and that the statistical correlation decreases according to the distance of the planets from the Earth. It is very marked for the Moon, Venus and Mars, it becomes less important for Jupiter and Saturn, and it is impossible to detect for the more distant planets Uranus, Neptune and Pluto. The correlation disappears also for Mercury, the smallest planet of the solar system. Such an effect, apparently related to distance and mass, suggests the physical nature of the phenomenon.

    The collection of birth and planetary data of parents and their children, used for research about the planetary effect of heredity, i.e. more than 20,000 births, form the second series of volumes in this publication (Series B).

Solar activity and planetary effect : Since the planetary effect seemed to find an explanation in a genetic sensitivity to environmental factors, we looked for a possible relation with solar activity. One of the most accurate measures of the influence of the daily solar activity on the Earth is the geomagnetic activity index Ci.

    Checking again our birth data collection, we compared day by day the planetary effect of heredity with the geomagnetic index Ci, which seems in strong relation with the planetary effect of heredity [cf. Michel Gauquelin, L'hérédité planétaire, Paris, Denoël, 1966]. The effect increases when the geomagnetic activity increases. The consequence is that the number of hereditary similarities is twice as frequent when the child was born on a disturbed day (Ci superior or equal to 1.0) as when the child was born on a quiet day (Ci inferior to 1.0).

    A daily comparison of the planetary effect with R, the relative number of sunspots, indicates also an increase of the effect when R increases. But this increase is of lower amplitude than the one observed with the geomagnetic activity.

    The fact that the planetary effect seems related to the geomagnetic activity leads one to look for other possible physical explanations. The Moon and the nearest, most massive planets could provoke a diurnal disturbance in the solar field, sufficient to be felt by the child during the crisis of birth, and this proportionally to the solar activity. The nature of such disturbances and their specific biological repercussions remain unknown. However some recent observations could lead to the first steps towards a future explanation in astrophysics and in obstetrics [cf. Michel Gauquelin, The Cosmic Clocks, Chicago, 1967].

Conclusion

    In conclusion, the planetary effect of heredity presents itself, in our opinion, as a particular case of the relations between solar and terrestrial factors in biology. Here heredity and environment appear to be linked: at the moment of their birth, individuals of the human race react to changes of the cosmic environment according to a specific sensitivity which they have inherited from their parents. Human beings seem to possess different types of sensitivity would correspond later, during their lives, to biologically and psychologically well-defined behaviours. Therefore the planetary effect of heredity appeared as the unexpected manifestation of a certain classification of psychological types. Our inquiry leads to a typology, of genetic origin, determining reactions to the cosmic environment.

Michel and Françoise Gauquelin
Paris, 1949-1969
 

Technical considerations

    Our main purpose was to establish an entirely objective method that could be verified by others at each step : 1 - the gathering of data, 2 - the astronomical computation, 3 - the statistical treatment. This seems the only way to prove the scientific validity of our observations. We will not discuss in detail the complete methodology here; the interested reader can find it in various publications [cf. Michel et Françoise Gauquelin, Méthodes pour étudier la répartition des astres dans le mouvement diurne, Paris, 1957]. Only general indications will be given here, to facilitate the understanding of the data published in this volume.

Information from birth registers : The observed statistical effects vary according to the diurnal movement of the planets. It was therefore necessary to know the hour of each birth. This data is recorded, together with the date and place of birth, in the files of the registry offices. The need for these documents created two difficulties. First, it is forbidden for the public to consult the birth registers, for reasons of discretion. Our efforts, therefore, had first to be directed towards securing official permissions. Our requests were not always successful, which explains the geographical origin of our documents. Our second difficulty was that the birth registers, in France, give all necessary facts regarding the children, but not regarding the parents. Until 1923, birth records in Paris and its suburbs include the name and age of the parents, but not the date and place of their birth. Fortunately, since January 1, 1923, a law has made obligatory the registration birth date and place of the parents. It then became possible to ask by mail the birth hour of the parents from the registry office of their birth place. Therefore most of our experiments about heredity start as of January 1, 1923.

First experiment in Paris : Our research in heredity began on the registers of a large Parisian district (12° arrondissement). We transcribed 3,600 birth data of children, starting from January 1, 1923, whenever one of their parents was born in the same place. Thus we could find without difficulty the birth hour of the parent in the registers of the same office.

    A second experimental group of parent-child pairs was then constituted, starting again from January 1, 1923. We noted the 1,200 first births where both parents were born in places other than Paris, asking by mail the birth date and hour of the parents from the registry office of their birth place. We intended thus to gather a group of 2,400 parent-child pairs. But we obtained complete information only for 2,303 cases, instead of 2,400, for following reasons : records where the hour of the birth was not included, person unknown at the birth place indicated in the Parisian register, refusal of the information (fortunately rare). For financial reasons, we could not add to the experiment subjects for whom the registry officer required a special research fee, and limited the group to data obtained for the price of the return stamp. Fortunately this was most often the case. All limitations of the group can be justified, for the letters obtained from the registry offices are filed in alphabetical order in our laboratory.

    After examination, we admitted that the information taken in the registry offices possess a sufficient degree of reliance to allow the study of the observed effects without bias.

    Finally, the experiments in the Parisian district permitted us to gather a total of 5,903 comparisons between a parent and his child. The first volume of this series lists the data used in this experiment.

Experiments in the Parisian suburbs : In order to verify our first positive results in heredity, we obtained permission to consult also the birth registers of several districts surrounding Paris. We worked successively in Nogent-sur-Marne, Créteil, Joinville-le-Pont, Vincennes and Montrouge.

    At Créteil, Joinville-le-Pont, Vincennes and Montrouge, we noted all the children born between January 1, 1923 and December 31, 1945, whose parents (father, mother or both parents) were born in the same locality as the child, for the reasons explained in the first Parisian experiment : we could look in the same files for their birth hour. We did not note the births after 1945, for, since this epoch, deliveries are too often induced by drugs at hours that are not natural.

    Thanks to the work done in Créteil, the experiment could be much extended. Since the end of 1937, this town possesses a large hospital with an important maternity ward. A great number of persons living in the surrounding cities were delivered there. From January 1, 1923, to December 31, 1945, we noted the births of all children registered in Créteil, and asked for the birth hour of their parents either born in the same town or elsewhere.

    For a more thorough investigation, we decided to note births before 1923 too, in order to have a group with more natural deliveries. This was possible in Créteil, Joinville-le-Pont and Nogent-sur-Marne. The birth records indicated, before 1923, age and name of parents, without date and place of birth. But the population in these localities was rather stable at that time, so that many parents were born in the same locality as their children. Using the names and ages indicated, we searched for each parent in former registers of the locality where the child was born. This work permitted us to find the birth records of approximately one case out of ten, and thus gather 2,200 more parent-child pairs. We did not search for parents before 1850, because the very ancient records seemed not accurate enough for our purpose. In Nogent-sur-Marne, we could do this resarch between 1850 and 1900 only; more recent registers were not open to us.

    With these researches between 1850 and 1945 in the area surrounding Paris, 10,134 parent-child pairs could be gathered. The last volumes of this series contain the relevant data.

The whole experiment in heredity : If the data gathered in Paris and its surrounding area are added, the whole experiment in heredity includes 16,037 parent-child pairs. In 3,487 cases the birth moment of the child could be compared with the birth moment of both parents, father and mother (6,974 comparisons). In 9,063 cases, the birth moment of the child could be compared only with the birth moment of one parent, the father or the mother, because it was not possible to obtain complete information for the other parent.

    The data include 3,837 comparisons between father and son, 3,471 comparisons between father and daughter, 4,433 comparisons between mother and son, 4,296 comparisons between mother and daughter. For each of the 16,037 parent-child pairs, we studied successively the ten bodies of the solar system : the Sun, the Moon, Mercury, Venus, Mars, Jupiter, Saturn, Uranus, Neptune and Pluto.

    The data in this publication also allow comparisons between brothers and sisters in each family. These comparisons have been carried out. The methods and results have been published. The number of comparisons amounts to more than 6,000 for each planet studied.

Astronomical data : The computation of the astronomical data corresponding to the births gathered was based on following astronomical tables: Annuaire du Bureau des Longitudes, Annuaire de Flammarion, Connaissance des Temps. Thus the positions of the celestial bodies relative to horizon and meridian, with regard to date, hour and place of each birth, could be situated in thirty-six sectors. In the present publication the position by sector of the Moon, Venus, Mars, Jupiter and Saturn are given.

Definition of a sector : When, during its diurnal movement, the parallel to the celestial equator described by a star crosses the horizon, the star is setting or rising. These two points divide the parallel in a diurnal and a nocturnal arc. The statistical analysis of the distribution of the observed stars for a great number of births requires that the parallel described by the stars be divided in a certain number of sectors. Our basic division of the stars' parallels was in 36 sectors, permitting their grouping in 18 or 12 sectors, more often used in our writtings. We numbered these sectors from 1 to 36, beginning with the rising of the star, and proceeding clockwise in the direction of the diurnal movement. The diurnal and the nocturnal arc are therefore each divided into 18 sectors.

    For example, on December 15, 1921, according to the astronomical ephemerides, the planet Mars rose in Paris at 2.27 a.m. and set at 1.22 p.m., thereby remaining above the horizon for 655 minutes, and 655/18 = 36 minutes in each diurnal sector; and under the horizon for 785 minutes, 785/18 = about 44 minutes in each nocturnal sector.

Position of a planet by sector : By definition, Mars is therefore in sector 1 during the 36 minutes after it has risen (in our example from 2.27 to 3.03 a.m.), in sector 2 during the following 36 minutes, and so on, until it sets; it is in sector 19 during 44 minutes after it has set (from 1.22 to 2.06 p.m.), in sector 20 during the next 43 minutes, and so on.

    Therefore, if a person was born on December 15, 1921, in Paris,
- at 3.00 a.m., he was born with Mars in sector 1,
- at 2.00 p.m., he was born with Mars in sector 19.

Tables of sectors : Wihout modifying this definition of the sectors or the position of the planet in the sector, we used a standardized method which allowed the use of one single table for the ten bodies of the solar system. The principles permitting us to establish these tables, and the resulting tables, were published in all detail. On two occasions, we could demonstrate that this standardized method did not modify the results or their statistical implications.

The international magnetic character figure Ci : The value of Ci for each day of birth is published according to the tables computed by J. Bartels since Juanuary 1, 1884. It is given for all births which occured after this date, but could not be given before 1884.

Treament of data : For the statistical computation of the data, it was necessary to compare the positions by sector of the planets for parents and children, following the precise definitions given in former books whose results allowed us to form the hypothesis of planetary heredity. The values of the magnetic character figure Ci were analysed according to the same hypothesis. The last volume of this publication will give all the computed statistical results based upon the data published here, after comparison of the observed and expected frequencies.

Method of control : All computations were made very carefully, and repeated twice by ourselves. But, fearing that some errors could remain, with regard to the present publication, we asked another specialist, Jacques Reverchon, to verify once more all calculations. Jacques Reverchon is well known in France as the author of astronomical ephemerides and therefore knows especially well all the difficulties of such computations. He accepted to go over all this work again. We wish to express here our acknowledgment for his important work. A careful comparison of his results with ours will allow to give, we hope, absolutely correct astronomical data.
 

Presentation of data

    All the data to be compared, as between a parent and child, were put on index cards : on top the time and place of birth, underneath the astronomical data needed for the statistical analysis. An extract of the relevant data of our index cards from the data published hereafter. [On our index cards are also : the position by sector of the Sun, Mercury, Uranus, Neptune and Pluto; the relative number of sunspots (R) on the day of birth of parent and child; the distance from the Earth, in astronomical units, of Venus and Mars; the geocentric angular distance between Venus and the Sun, Mars and the Sun. These supplementary data could be published in the future.] For each birth is given, from left to right :

- The number of the birth. The families are published in chronological order of the father's birth (or the mother's birth, if the father is not registered in our files); then the mother's birth is given, if the data is available : then the children, in order of their successive births.
The name and given name are not published, for reasons of discretion (French law forbids publication of information about filiation taken at the registry office), and because they are not necessary in this type of research.

- The sex : in capital letters for the parent (F for the mother, M for the father), in small letters for the child (f for the girls, m for the boys).
(In this edition : M for Mother, F for Father, D for Daughter, S for Son.)

- The date, hour and place of the birth.

- The sector of the diurnal movement occupied, at the moment of the birth, by the Moon, Venus, Mars, Jupiter and Saturn. The number (from 1 to 36) of the sector is indicated under the initial letters of the five planets : L, V, M, J, S.

- The value of Ci, the international magnetic character figure for the day of the birth, if it occured after January 1, 1884. Ci was not computed before this date.

    Experiment in Paris : When the birth place is Paris (12° arrondissement), it is not recorded in our list. Instead of it, another interesting indication is given for the children, abreviated h, d and m : "h" indicates the births occured at the maternity ward of Hôpital Saint Antoine, situated in the 12° arrondissement ; "d" indicates the births occured at the parents' home; "m" indicates the births occured in a private maternity clinic. The diurnal distribution of births differs in these three types of birth places, because of different obstetrical habits. We have shown that our effect of heredity varies according to these habits, which influence the moment of birth.

     Experiments in the area surrounding Paris : For the births occuring in one of the five towns studied in the suburbs of Paris, only the two first letters of their name are published : Cr for Créteil, Jo for Joinville-le-Pont, Mo for Montrouge, No for Nogent-sur-Marne, Vi for Vincennes. The names of other French localities, where we wrote for complementary data, are fully indicated.

    Daylight Saving Time : Since June 1916, the time has been put one hour ahead during summer time in France. Some parents of our groups are born in these years (until 1927). In our calculations, we took into account this shift of the hours for Paris, the towns of the suburbs of Paris (the departments Seine, Seine-et-Oise and Seine-et-Marne) and all head towns of the departments. But an inquiry showed that people did not declare birth hours according to this law in small localities, where tradition was against it. So we did not apply daylight saving time in communities smaller than head towns, presuming that the birth record contained the birth hour according to solar time and not civil time. These cases are not numerous -- less than 5 % of parents studied.

NOTES :

SELECTED BIBLIOGRAPHY

1. BROWN F.A (1962) : Biological Clocks, American Institute of Biological Sciences, Boston.
2. CAPEL-BOUTE C. (1967) : Relazioni del XIV° Convegno della Salute, 27-28 Maggio 1967, Ferrare, Artioli.
3. C.I.R.E.F.A (1967) : Colloque de février 1967, Université de Bruxelles (publication privée).
4. Comité Belge pour l'Investigation Scientifique des Phénomènes réputés Paranormaux (enquête en cours depuis 1967)
5. FOETAL AUTONOMY, A Ciba Foundation Symposium, J. et A. Churchill Ltd London 1969.
6. GAUQUELIN F. (1959) : Population, 14 (4) : 683-702.
7. GAUQUELIN F. (1968) : II° Symposium International sur les Relations entre Phénomènes Solaires et Terrestres en Chimie Physique et dans les Sciences de la Vie, 1-7 Sept. 1968, Université de Bruxelles.
8. GAUQUELIN M. (1955) : L'Influence des astres, étude critique et expérimentale, Le Dauphin, Paris.
9. GAUQUELIN M. (1957) : Zeitschrift für Parapsychologie und Grenzgebiete der Psychologie, 1 (2/3): 102-123.
10. GAUQUELIN M. (1959) : Zeitschrift für Parapsychologie und Grenzgebiete der Psychologie, 3 (1): 10-29.
11. GAUQUELIN M. (1960) : Les Hommes et les Astres, Préface du Dr. H. Bender, Professeur de Psychologie à l'Université de Fribourg-en-Brisgau (Allemagne), Denoël, Paris.
12. GAUQUELIN M. (1961/62) : Zeitschrift für Parapsychologie und Grenzgebiete der Psychologie, 5 (2/3): 168-193.
13. GAUQUELIN M. (1966) : L'Hérédité Planétaire, Préface du Professeur G. Piccardi, Directeur de l'Institut de Chimie Physique de l'Université de Florence (Italie), Denoël, Paris.
14. GAUQUELIN M. (1967) : The Cosmic Clocks, Préface du Dr. Frank A. Brown, Morrisson Professor of Biology,   Northwestern University. Henry Regnery C°, Chicago, U.S.A.
15. GAUQUELIN M. (1968) : II° Symposium International sur les Relations entre Phénomènes Solaires et Terrestres en Chimie Physique et dans les Sciences de la Vie, 1-7 Sept. 1968, Université de Bruxelles.
16. GAUQUELIN M. (1970) : La Caractérologie, P.U.F., N°11.
17. GAUQUELIN M. (1970) : Zeitschrift für Parapsychologie und Grenzgebiete der Psychologie, 13 (à paraître).
18. GAUQUELIN M.et F. (1957) : Méthodes pour étudier la répartition des astres dans le mouvement diurne, Préface de Jean Porte, Administrateur à l'I.N.S.E.E., Paris.
19. GAUQUELIN M.et F. (1966) : Proceedings of the Fourth International Biometeorological Congress, International Journal of Biometeorology, 11 (suppl. 1967): 341.
20. GAUQUELIN M.et F. (1967) : Relazioni del XIV° Convegno della Salute, 27-28 Maggio 1967, Ferrare, p.69-80, Artioli (Modena, Italia).
21. GAUQUELIN M.et F. (1967) : Ninth International Conference Wiesbaden, Society for Biological Rhythm, April 6-8.
22. GAUQUELIN M.et F. (1968) : Relazioni del XV° Convegno della Salute, 25-26 Maggio 1968, Ferrare, p.179-87, Artioli (Modena, Italia).
23. GAUQUELIN M.et F. (1969) : Proceedings of the Fifth International Biometeorological Congress, International Journal of Biometeorology, 13 (suppl.): 145.
24. GAUQUELIN M.et F. (1969) : Relazioni del XVI° Convegno della Salute, 24-25 Maggio 1969, Ferrare, Artioli.
25. PICCARDI G. (1963) : The Chemical Basis of Medical Climatology, Ch. Thomas, Springfield (Illinois), U.S.A
26. TROMP S.W. (1968) : Reports Biometeorological Research Center, N°10.

[Note P.G.: Thanks to Celia Albéric who copied down this page.]


 
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